Manteau de neige blanche ~ Libre

Un vent glacial soufflait sur une dense forêt de sapins. C'est le souffle court que j'avançais dans la toundra, essayant de retrouver mon chemin. Une vilaine quinte de toux me prit d'assaut. Je toussais comme si je voulais cracher mes poumons. Décidément, la marche n'était pas pour moi. J'étais épuisée et affamée. Je n'avais pas arrêter de marcher durant des jours, pour atteindre mon but : Celui de retrouver le lieu où j'ai grandis. Je m'étais malheureusement perdu dans cette forêt blanche. À bout de force, je me laissa tomber au pied d'un énorme sapin aux larges branches. Allais-je déjà mourir ?

S

Je te vis, au travers les branches épineuses du sapin où je me trouvais. Tu étais si gracieux, jamais je n'avais vu un galop pareil. On aurait pu croire que tu dansais. Quand tu ralentis. Tu m'avais apperçu, toi aussi. Je souris et fis un effort herculéen pour me remettre sur pied. Peut-être allais-tu m'aider, moi, perdue dans cette forêt. Je fis un pas vers toi, mais tu me tourna le dos. Je m'arrêta et soupira. Je t'interpella, toi, inconnu, ma dernière chance.
- Euh, bonjour ...
Je risqua un pas vers l'avant, attendant ta réaction.

Les bruits de sabots s'enfonçant dans la neige résonnait derrière l'étalon. L'odeur de la jument vint lui emplir les naseaux, elle était sucré, douce et légère. Les membres du mâle se relevait en cadence pour éviter que la neige ne colle à ses fanons discrets et fins. Il pensait retourner sur les terres chaudes et arides mais une voix l'en empêcha. Une salutation s'éleva dans les airs par une voix à bout de souffle, on aurait dit qu'elle avait un problème. Si jamais elle était blessée? Même s'il n'était pas d'un naturel avenant, il ne pouvait pas la laisser ici seule sous les bourrasques violentes. Doucement il tourna son encolure pour l'observer. Sa robe était d'une slpendeur irréelle. La couleur se confondait presque avec le paysage, Above dut plusieurs fois cligner des yeux pour distinguer sa silhouette. Puis elle fit un pas qui aida l'étalon à la localiser. D'un pas lent mais sûr, il s'enfonça dans la poudreuse en direction de l'Arabe. Que faisait-elle ici? Voyons sa race était constituée pour les pays de plus de trentes degrès et non pas aux grands froids, sa peau était trop fine. A environs dix mètres, il se stoppa et observa la jument sans un mot.

Je soupire de soulagement quand je te vis t'approcher. Je frissonna, cet endroit était trop froid. Moi, qui était habitué à ces chaleurs écrasantes du désert, je ne pourrais survivre dans un environnement comme ces terres glaciales. Je m'approcha de toi, tremblante, parcourant le reste du chemin qui nous séparait. Une bourasque souleva mes crins, qui retombèrent sur mon visage comme des chiffons. Je soupire, un nuage de buée s'éleva dans les airs.
- Aidez-moi.
Mes paupières étaient lourdes, je n'allais bientôt ne plus pouvoir me soutenir. Non ! Je devais rester debout. Il fallait que je part d'ici. Mais, sans ton aide, je n'y arriverai pas.

L

J'avança donc péniblement, chaques foulées étant douloureuse. Mes sens engourdis, je ne voyais pas très bien, surtout avec ces vents forts, qui soulevait la neige. Je devais rester debout, tu ne pourrais pas me porter. Je te regarda et aggrandis mon sourire. Tu étais en quelque sorte mon sauveur. Qui aurait eu l'idée de venir ici, à ce moment où j'allais me laisser mourir ? C'était peut-être le destin. Mon heure n'était pas venue.

- Merci.

L

Dès que nous arrivâmes en dessous des sapins, je m'éfondra. Le sol était heureusement recouvert de mousse, ce qui adoucit ma chute. J'avais la tête dans les vappes, je croyais devenir folle. Je ferma les yeux et me laissa emporter dans les bras de Morphé, espérant que mon sauveur ne partirait pas. Mon rêve fut étrange. Je galopais dans une plaine recouverte d'un manteau blanc. Je n'avais pas froid et je n'étais pas essouflée. Il y avait quelqu'un qui galopait, plus loin devant moi. J'essaya d'accélérer, mais ma cadance refusait de changer. La silhouette disparu après qu'un nuage de neige m'ai brouillé la vue. Je me réveilla lentement.

L

Quand j'ouvris les yeux, mon sauveur n'était plus là. Désorientée et affamée, j'essaya de me lever, mais retomba aussitôt. Mes membres étaient engourdis, mais je les sentais, c'était toujours ça. Mon regard se promena sur le paysage blanc. La tempête semblait s'être calmée, mais le vent soufflait toujours. Je laissa tomber lourdement ma tête sur le sol douveteux et soupira. Était-ce simplement une apparition de mon ange gardien ?

L

- Je suis Halo.

- Merci de m'avoir sauver.

Le corps de l'Arabe semblait reprendre peut à peut de la chaleur. Cela s'annonçait plutôt bien vu que la tempête n'était plus. Mais le vent soufflait encore, il était possible que la jument attrape froid avec ce temps. Alors sa douce voix s'éleva dans les airs, Halo et elle remercia le mâle de l'avoir sauvée d'une mort certaine. Above tourna sa tête et l'observa longuement, puis il se leva en direction d'où ils étaient arrivé. Maintenant tout était calme et blanc, leurs traces de sabots avaient été recouverts. N'étant qu'à cinq mètre de la blanche, il lui répondit en fixant le soleil;

-Je n'allais tout de même pas vous laissez mourir ainsi, cela aurait été lâche et injuste. Et je suis Above Think.

Je testa la soliditer de mes jambes et essaya de me remettre debout. Finalement sur mes quatres membres, mais plutôt tremblante, je t'adressa un sourire reconnaissant. Je ne te dirais jamais assez de merci. Je secoua ma crinière et le reste de mon corps aussi.
- Enchantée Above Think.
Le soleil pointait le bout de son nez dans le ciel redevenu bleu.

Maintenant que le soleil avait reprit sa place, il fallait immédiatement s'en aller. Personne ne connaissait la météo ici, donc on ne pouvait prédir si la tempête n'allait pas revenir. Above leva sa tête et laissa le vent filtrait dans ses crins, cela provoqua un sifflement aigue mais supportable. Où se rendre? L'étalon était affamé et déshydratré. Au loin le paysage vert s'affichait, à sa vue il voulut galoper le rejoindre mais la voix cristalline de la jument le fit revenir sur terre. Après avoir longuement réfléchis il tourna son regard noir dans celui de l'Arabe et lui proposa;

[b]-Le temps est à présent plus clemment, je plussois que nous devrions fuir d'ici le plus tôt possible. Connaissez d'autres territoires?

Je resta pensive. Je n'étais pas née sur ces terres, mais peut-être qu'en allant vers le Sud, nous trouverions le chemin de la chaleur. Je souris. Je ne connais pas vraiment cet endroit, reculé du monde, mais je m'y sentais plus chez-moi qu'ailleurs.
- Allons plus au Sud. Il doit sûrement y avoir des territoires plus cléments qu'ici.
Je me dirigea donc d'un pas chancelant vers la sortie.

L

Je regarda les alentours. Peut-être en allant par la gauche, on sortirait d'ici pour aller dans un autre endroit encore plus froid. Je soupira et baissa la tête, grattant le sol de mon sabot droit, essayant de découvrir une touffe de verdure. Rien. Je devrais faire la marche le ventre vide. Tu commença à marcher et je te suivis, te faisant confiante. Tu m'avais bien sauvé la vie.

Les membres puissants du mâle s'enfonçaient progressivement dans la neige. Le froid lui morda de nouveau le corps, mais il ne fallait pas y faire attention. Le soleil apparaissait au loin, en aucun cas, l'étalon ne suivrait sa direction. Tout le monde le savait, il se lève à l'Est pour se coucher à l'Ouest. La cadence des deux chevaux s'accordaient parfaitement, Above parfois s'arrêter pour qu'elle puisse reprendre des forces et respirer correctement. Bientôt la neige sembla fondre, du moins les terres où ils étaient, étaient presques sableuses. Ils avaient réussis! Un sourire éffacé apparut sur les les fines lèvres du Paso Fino. Il releva son encolure et observa le paysage, à vingt mètre, l'herbe poussait. Son regard se posa dans celui d'Halo, il décréta alors qu'elle pouvait s'en sortir et lui dit;

-Vous voilà maintenant à destination final de ce voyage. J'ai été ravis de pouvoir vous venir en aide.

Ma respiration était rapide et il m'arrivait parfois d'arrêter de respirer pour essayer de la ralentir. Quand mes sabots s'enfoncèrent sur autre chose que de la neige, chose surprenante, mes yeux s'aggrandirent de surprise. Nous étions enfin sortit de cet endroit. Mon regard se promena sur l'horizon qui nous accueillait en nous offrant de l'herbe. Mais, ce dont j'avais le plus besoin, c'était de l'eau. Je continua de marcher et comme par magie, un ruisseau coulait non loin. Je me retourna vers toi, t'invitant à venir boire, quand tes paroles me firent croire que tu allais partir. Je baissa la tête.

[Dernier post RP jusqu'à la rentré, bouuh]

Comme cela la jument allait bien, tout était parfait alors. Même si cela ne faisait que quelques heures que les deux équidés se connaissaient, Above avait beaucoup d'estime pour cette brave petite jument. Sa robe brillait sous l'effet du soleil, quand à celle de l'étalon, des gouttes de sueur la perlait joliment comme si la rosée était venu le mouillé. En parlant d'eau; l'étalon aperçu la rivière et s'en approcha en titubant. Le reflet de l'Arabe et le sien apparurent; ils auraient formés un beau couple, leurs physiques s'accordaient parfaitement. Mais le mâle n'était pas du genre courreur de jupon ou charmeur. Lorsqu'il annonça à la belle, qui allait surement s'en aller, elle mina un regard triste ce qui toucha Think. Il ne savait que faire, depuis plusieurs années, la vie de solitaire lui convenait. Mais ce jeune animal dépourvu de force ne pouvait resister seule. Le gris hocha la tête et sans un mot commença à avancer neutrement, au pas.

Un sourire grandissant apparu sur mon visage redevenu joyeux. Tu n'allais pas me quitter. Je te suivis au pas, respectant le silence qui s'était installé. J'en profita pour me perdre dans mes pensées. Mon passé était triste et il y avait encore une partie de mon coeur qui était blaissée, mais j'essayais de ne pas y penser. Mon imagination dériva vers autre chose, jusqu'à ce qu'il arrive jusqu'à toi. Tu n'avais sauvé la vie, tu m'avais sortit de l'enfer de glace et tu m'avais accompagné. Tu étais mon héro, oui, mon superman à toi. Je ne pourrais jamais assez te remercier pour ce que tu avais fait. Above Think.

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